Attention tout de même à l'appellation "prof".
La plupart du temps, le "prof" est un initiateur (BIF) a qui on demande simplement de maitriser quelques gestes de base, d'avoir de la pédagogie, de savoir organiser les séances de roulage, d'être motivé pour transmettre son intérêt pour le roller, etc... (et très important : être disponible, bénévole et corvéable). Le niveau technique des initiateurs est variable et hétérogène. Ça va du randonneur pépère, au gars ultra-doué dans à peu près toutes les disciplines. Évidemment, j'écris au masculin mais c'est également vrai avec les initiatrices et les filles ultra-douées.
Parfois, il n'y a pas d'initiateur de dispo pour la séance et les membres du club se débrouillent entre eux. On est parfois déjà bien content de pouvoir rouler au sec dans un gymnase. Pas facile de faire vivre un club dans un endroit qui ne dispose que d'un tout petit réservoir de pratiquants motivés.
Ensuite, selon l'importance du club, ses finances et le facteur chance, les membres peuvent être encadrés par des gens beaucoup plus pointus. Si en plus le club compte pas mal de compétiteurs (voire de champions), le potentiel de progression est forcément décuplé.
http://ffroller.fr/les-formations-du-ro ... -du-skate/
Faut pas se moquer des adhérents qui ont un tout petit niveau, même après de nombreuses années de pratique. Ils n'ont pas forcément la chance d'être encadré par des pros, et puis bien souvent, ils se foutent totalement de ne pas être des champions, et n'ont pas spécialement envie d'avoir un gros bagage technique. Leur plaisir est avant tout de pouvoir rouler et de prendre l'air entre potes.
Fenlabise a écrit :tout à fait d'accord avec toi gui gui , je suis sans prof .
je multiplié les kilomètres et je progresse pas , ma motivation commence à en prendre un coup .
A moins d'avoir l'âme d'un solitaire, je crois que la première étape est de trouver des gens avec qui rouler. L'émulation est un puissant moteur pour progresser.