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Bonjour,

Moi qui m'entraine en solitaire depuis de nombreuses années, je me suis toujours demandé à quoi pouvaient ressembler les semaines d'entrainement des autres. Combien êtes-vous à pratiquer les entrainements croisés, soit par goût, soit pour ménager le corps?
Donc qui voudrait me présenter sa semaine type d'entrainement ou ses semaines si vous fonctionnez sur des plans de plusieurs semaines?
N'hésitez pas à entrer dans les détails de vos séances. C'est un sujet qui m'intéresse particulièrement.
Merci.

Salut, déjà un élément de réponse, pour moi : la météo !
Je ne suis pas du genre à maintenir coûte que coûte une séance roller (et à fortiori une course) si il pleut des cordes ou même si le sol est juste mouillé. Faire du roller sur mouillé sur une belle route bien lisse, ce n'est pas la même chose que sur une piste cyclable avec en plus de feuilles mortes !...

Donc l'entrainement, croisé ou pas varie selon la météo, selon la saison, ça varie donc à l'année. Je pense que l'unité de temps est plutôt l'année. C'est aussi un peu pour ça que je propose, chaque fin d'année, de présenter le bilan de ce qu'on a fait, pas seulement en terme de kilométrage roller, mais en tenant compte de tout ce qu'on a fait comme sport.
Le roller déjà se scinde en 2 tendances : vitesse courte distance et endurance.
Je fais aussi du vélo route, avec pas mal de côte, là c'est de l'endurance avec donc des moments explosifs dans les côtes.
Un bon exemple avec Felix Rijhnen (Why do I ride my bike ?" https://www.youtube.com/watch?v=VQfOoZXv4GE
Il explique (en anglais, mais avec une prononciation bien claire de bon étudiant allemand )
En été où c'est le roller qui domine, il peut arriver aussi que j'aie un peu mal aux malléoles, alors je passe au vélo pour soulager les tendons.
Il n'y a pas vraiment de jour de repos total, puisque je pratique "at home" pompes, gainage, squatts, imitations roller.
Au total je dirais que mon but dans tout ça c'est de maintenir une sorte d'équilibre entre ces diverses activités.
Cela ne m'empêche pas de me confronter (volontairement ou involontairement) à des situations où une adaptation est nécessaire.
Par exemple : la période de 2 mois de confinement où je n'ai plus fait d'endurance mais seulement de la vitesse roller (1 h par jour) + les pompes.
Autre exemple : accident à l'épaule qui m'empêche de pratiquer les pompes, et donc je m'adapte en faisant de cette période une période plus endurance, longue distance.
Cela dépasse la simple contrainte météo, c'est plus de l'adaptation selon les moments de la vie en fait.

Salut Gui_gui,

Merci d'avoir développé ta façon d'envisager l'entrainement. Intéressant de comparer à sa pratique personnelle. J'ajouterais dans mon cas une adaptation due à l'avancée dans l'âge (51 ans pour ma part): varier les sports pour éviter les blessures dues au volume d'entrainement hebdo.

Oui l'âge bien sûr : 54 ans pour ma part. Et là on va forcément devoir s'adapter. Mais là, attention, c'est un processus quasi irréversible.
Si tu concèdes 1 doigt à la vieillesse, c'est tout un bras qu'elle te prend. Et elle ne te le rendra pas.
Une fois que tu t'en rends compte, tu peux à peine récupérer ta main, ton avant-bras... et ça coûte très cher.
Donc fort de ce constat, un seul leitmotiv : "Ne rien lâcher" !

Je suis entièrement d'accord avec toi. Je fais encore des séances de fractionné en ski-roues tellement intenses que je finis couché sur le bord de la route. Je fais les mêmes séances d'intensité qu'il y a 10 ans. Cependant, je constate que c'est le volume qui va être plus difficile à encaisser. C'est dur à admettre.
Finalement je suis contraint de pratiquer plusieurs sport mais maintenant j'en suis très content.