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Re: matos limitant

Posté : 13 juil. 2017 9:59
par Kéno40
Moi c'est la flemme mon facteur limitant ;)
+ le manque de temps avec les marmots....

Re: matos limitant

Posté : 13 juil. 2017 11:05
par gui_gui
Pour ma part, je citerai seulement le temps consacré au boulot/transport :

Je passe entre 2h et 3h30 quotidiennement dans ma voiture dans les bouchons et la pollution atmosphérique de l'autoroute, sans parler du stress, car c'est une autoroute très dangereuse, de par sa surcharge en traffic (il y a des accidents absolument tous les jours, beaucoup de conducteurs sont très agressifs au volant, il y a énormément de poids lourds)
40 heures de travail hebdomadaires, assis devant un écran de Mac (je suis graphiste).
Une petite heure de pause repas à midi.
35 minutes à pieds ou 12 minutes en roller entre le parking gratuit le plus proche et le bureau.
Total, entre 11h30 et 13h30 par jour consacrés au travail en semaine.
Que reste-t-il pour le roller, le sommeil, pour la vie sociale ? Pas grand chose.

Je laisse de côté le familial, financier, social parce que sinon ça va faire un mauvais roman !

Re: matos limitant

Posté : 13 juil. 2017 13:13
par lokonel
Kéno40 a écrit :Moi c'est la flemme mon facteur limitant ;) [...]
Je n'aurais pas dit mieux :mrgreen:

Je pense malgré tout qu'un meilleur matériel peut faire progresser un chouia, de par sa plus grande exigence.
J'ai très peu gagné en vitesse lorsque je suis passé aux chaussons bas, et j'estime que ce tout petit gain n'était pas dû à la compétitivité du nouveau montage, mais à l'obligation de soigner la qualité de mes appuis, puisque je n'étais plus assisté par un spoiler.

Un montage exigeant obligera à progresser. Encore faut-il ne pas placer la barre trop haut et respecter les étapes de progression.
Passer de la Clio à la F1, c'est un coup à se dégoûter.

Concernant la course à l'armement, quand on lit des avis de champions sur le top-matériel, on se rend compte qu'en dessous d'un certain niveau de patinage, le gain en compétitivité est invisible (exemple avec l'avis de Darren de Souza sur cet essai de roue).

Re: matos limitant

Posté : 13 juil. 2017 16:59
par Antonius
Kéno40 a écrit :@antonius :
Regarde la courbe dans cet article.

La plasticité cérébrale joue effectivement de manière spectaculaire sur l'apprentissage des langues mais également sur les autres apprentissage (avec un décalage). Après évidemment, il y a des variations importantes dans une populations et entre 2 individus...

https://vivaling.com/pourquoi-les-enfan ... n/?lang=fr
J'ai eu des cours très complets la-dessus (et sur bien d'autre choses), mais ceci est un résumé un peu trop grossier à mon goût dans le sens ou il à tendance à faire croire aux gens à des phénomènes intangibles en fonction de telle ou telle tranche d'âge.
Après quoi on entend : "A 40 ans on peut plus rien apprendre !" et autres digressions sur le même thème...

J'ai une synthèse complète des périodes de la vie où chaque habileté à sa propre tranche d'âge où le développement y est maximal ; il faut quand même un format A3 pour faire rentrer tout ça de manière lisible et cela ne concerne que ce qui est sensorimoteur.
Le plus drôle, c'est que cela entraine inévitablement des comportements absurdes parce que interprété de travers : beaucoup lise à l'envers et considère que, sortit de ces périodes (propres à chacun) optimales, on ne serait plus capable de rien...

Non, non et non, le fait qu'il existe des périodes optimales ne signifie PAS qu'en dehors c'est foutu.
Résumé par l'adage : On ne commence jamais assez tôt, mais il n'est jamais trop tard pour s'y mettre !

Des O70 ont été capables de gagner 20% de force maximale après un entrainement en force (de six semaines), la plasticité cérébrale et musculaire existe tout le temps.
Évidemment qu'elle fait plus de "merveilles" à tel ou tel âge en fonction de telle ou telle capacité, mais elle ne s'éteint JAMAIS (hors cas spécifique de pathologies musculo ou neurodégénératives).
lokonel a écrit :
Kéno40 a écrit :Moi c'est la flemme mon facteur limitant ;) [...]
Je n'aurais pas dit mieux :mrgreen:

Je pense malgré tout qu'un meilleur matériel peut faire progresser un chouia, de par sa plus grande exigence.
J'ai très peu gagné en vitesse lorsque je suis passé aux chaussons bas, et j'estime que ce tout petit gain n'était pas dû à la compétitivité du nouveau montage, mais à l'obligation de soigner la qualité de mes appuis, puisque je n'étais plus assisté par un spoiler.

Un montage exigeant obligera à progresser. Encore faut-il ne pas placer la barre trop haut et respecter les étapes de progression.
Passer de la Clio à la F1, c'est un coup à se dégoûter.

Concernant la course à l'armement, quand on lit des avis de champions sur le top-matériel, on se rend compte qu'en dessous d'un certain niveau de patinage, le gain en compétitivité est invisible (exemple avec l'avis de Darren de Souza sur cet essai de roue).
Le matériel peut faire progresser, je suis d'accord.
Passer d'un patin fitness à un patin vitesse (de façon adaptée) fera gagner énormément de vitesse par exemple.

Mais, et là c'est personnel, je considère que c'est le patineur qui doit adapter son matériel à lui et jamais l'inverse.
Assez peu de monde fait exprès d'acheter des chaussures 3 pointure trop grandes pour forcer son pied à grandir ; généralement on constate plutôt l'inverse d'ailleurs : les ados prennent une pointure au-dessus pour anticiper leur forte période de croissance.

Cette façon de raisonner peut s'étendre aux autre problématiques de matériel, il doit être adapté à l'individu et si anticipation il y a, elle se doit d'être mesurée et réaliste.

Dans ton cas de changement de montage et bien que tu écrives le contraire, c'est sa compétitivité plus grande, par l'intermédiaire d'un nouvel apprentissage (ou d'un perfectionnement) qui à fait les gains. C'est pas venu tout seul par magie, certes, mais ça ne serait pas venu sans. Donc le matériel à son importance !

Elle reste cependant relative à la pratique et au niveau de chacun (cf ton très bon exemple sur les roues) et pour cette raison, on ne peut pas affirmer avec véracité que tel ou tel pourcentage d'une performance est du à tel ou tel domaine, de manière générale.
Établir des proportions sur les différents critères de sa propre performance est déjà très compliqué, alors le faire pour autrui...

:wink:

Re: matos limitant

Posté : 13 juil. 2017 17:54
par micdan21
Salut à tous,

Vos remarques sont très pertinentes.

Au final, ça permet de voir que des marges de progrès sont encore importantes pour des amateurs retraités (67ans pour ma part!).

Néanmoins, la génétique et le hasard sont également des facteurs qui peuvent influer sur les performances.

L'essentiel doit rester le plaisir quel que soit le sport pratiqué

Pour preuve, un seul cycliste Robert Marchand à 102 et 104 ans a réalisé des performances hors du commun....

Re: matos limitant

Posté : 14 juil. 2017 8:53
par cmqm64
gui_gui a écrit :Pour ma part, je citerai seulement le temps consacré au boulot/transport :

Je passe entre 2h et 3h30 quotidiennement dans ma voiture dans les bouchons et la pollution atmosphérique de l'autoroute, sans parler du stress, car c'est une autoroute très dangereuse, de par sa surcharge en traffic (il y a des accidents absolument tous les jours, beaucoup de conducteurs sont très agressifs au volant, il y a énormément de poids lourds)
40 heures de travail hebdomadaires, assis devant un écran de Mac (je suis graphiste).
Une petite heure de pause repas à midi.
35 minutes à pieds ou 12 minutes en roller entre le parking gratuit le plus proche et le bureau.
Total, entre 11h30 et 13h30 par jour consacrés au travail en semaine.
Que reste-t-il pour le roller, le sommeil, pour la vie sociale ? Pas grand chose.

Je laisse de côté le familial, financier, social parce que sinon ça va faire un mauvais roman !
tu arrive quand meme a faire 20000km de roller en 2016 , tu trouves du temps quand meme , le tableau n'est pas si noir ! :D



je ne pensais pas qu'une histoire de patins pouvez deriver aussi loin, mais vos posts sont tous trés interressants

Re: matos limitant

Posté : 29 août 2017 10:07
par FGO
Antonius a écrit : Résumé par l'adage : On ne commence jamais assez tôt, mais il n'est jamais trop tard pour s'y mettre !

Des O70 ont été capables de gagner 20% de force maximale après un entrainement en force (de six semaines), la plasticité cérébrale et musculaire existe tout le temps.
Évidemment qu'elle fait plus de "merveilles" à tel ou tel âge en fonction de telle ou telle capacité, mais elle ne s'éteint JAMAIS (hors cas spécifique de pathologies musculo ou neurodégénératives).

Le matériel peut faire progresser, je suis d'accord.
Mais, et là c'est personnel, je considère que c'est le patineur qui doit adapter son matériel à lui et jamais l'inverse.

:wink:
Excuses moi Antonius si le quote peut paraître réducteur mais je garde ce qui me parait crucial :oops:

Oui on peut s'y mettre à n'importe qu'elle age et la progression est toujours possible jusqu'à un certains point certainement reste a avoir du temps pour la trouver.
J'essaye ne ce moment en bosser très dur techniquement (les videos de Pascal Briand sont une vraie mine d'or) et physiquement mais le manque de temps et le taff/mode vie ne joue pas en notre faveur pour les citadins.

Le facteur limitant est souvent soit même et son propre mode de vie, j'ajoute les infras car avec des infra a disposition je roulerais beaucoup plus en semaine et surtout avec plus de plaisir.

Le matos peut aider mais il peut aussi pénaliser si il est trop pointu/exigeant, je l'ai fait et perdu quelques années d’entraînement à ce petit jeux.
Désormais j'essaye si possible (passion et raison :roll:) de penser au matos (châssis+roues) par rapport a mon niveau technique et physique.

Mes deux cents :wink: