Germaine Malbert, championne bordelaise de patinage à roulettes
Germaine Malbert est née le 8 septembre 1922 à Bordeaux (Gironde) et décédée le 8 janvier 2015 à Salouel (Somme). Elle débuta le patinage à roulettes à l'âge de 17 ans.
Par alfathor
Germaine Malbert, une sportive complète et polyvalente : » elle a de la race1 «
Germaine Malbert est née le 8 septembre 1922 à Bordeaux (Gironde) et décédée le 8 janvier 2015 à Salouel (Somme). Elle débuta le patinage à roulettes à l’âge de 17 ans pour le plaisir. Puis, elle participa à sa première course à l’âge de 18 ans. Après un an d’entraînement au sein du club des Girondins de Bordeaux (ASP), elle roulait déjà au plus haut niveau féminin en France. En parallèle du patinage à roulettes, elle pratiquait aussi l’athlétisme en été et le hockey sur gazon en hiver2.
Elle semblait également apprécier le football pour lequel elle a célébré la victoire de Bordeaux en Coupe de France. Par ailleurs, il semblerait qu’elle ait également pratiqué le patinage sur glace3.
Un beau palmarès dès sa première année de course en 1941 : le quatruplé !
Alors qu’elle ne pratique le patinage que depuis quelques mois, Germain Malbert décroche successivement les titres de championne de France de vitesse et de fond sur piste, ainsi que sur route, soit quatre titres4. Un fait sans précédent selon le journal La Petite Gironde. Rappelons tout de même que le pays est alors en plein conflit mondial et qu’elle remporte donc ses titres en zone occupée dans la catégorie junior5.
Les incontournables commentaires sur le physique
Tout comme les journalistes n’ont pas manqué de souligner le charme de Violette Pourthé dans les années 1930, Roger Dufer y va lui aussi de son petit commentaire sur la plastique de la patineuse :
« Elle vient de couvrir 3 km à vive allure et, sous le maillot, la poitrine bat largement. Au demeurant, elle est jolie avec ses cheveux noirs, son visage tout emperlé de sueur et son regard volontaire. »
De même dans La Petite Gironde :
» Brune, elle l’est autant qu’on peut l’être. Des yeux intelligents, expressifs, un visage volontaire. Une grande timité qu’elle dissimule mal, beaucoup de modestie. »
Ses tentatives de record du monde
En décembre 1941, à l’âge de 19 ans, elle est à 2/5 du record du monde de Violette Pourthé sur 500 m avec une marque à 52 secondes et 1/5 contre 51 secondes et 4/5. Sur 1500 m, Germaine Malbert affiche un chrono de 3 minutes 6 secondes contre 3 minutes 4 secondes 4/5 pour Pourthé. Elle annonce alors vouloir s’attaquer aux différents records du monde de son aînée girondine Violette Pourthé. Elle s’entraîne alors trois fois par semaine à la Patinoire Simiot, une belle salle avec un parquet en chêne non loin du quartier Saint-Genès où siège aujourd’hui la fédération. Elle s’entraîne alors sous la houlette de M. Gelloz.
Sa profession : modiste
Le journal L’Auto-Vélo nous apprend que Germaine Malbert était modiste. Elle fabriquait notamment des chapeaux… l’une des parures favorites de Violette Pourthé.
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